LE GRAND JACQUES
musique de Sébastien ERHEL
texte de Bernard PICHARDIE
LE GRAND JACQUES
La ville se consume
La ville se consume
En regardant vieillir le jour
Noyé dans la brume
Enveloppant les arrière-cours
Les pas résignés
Les pas résignés
D’une silhouette se désagrège
Entre deux murets
Dans un fou rire à l’accent belge
Il a quitté sa sueur
Il a quitté sa sueur
Et les applaudissements
La nuit ne lui fait pas peur
Elle cache ses tourments
Voici le grand Jacques
Voici le grand Jacques
Éclaboussé de quelques rêves
Vidé de son trac
Et de ces mains qui se soulèvent
Il refait le monde
Il refait le monde
Près du comptoir de ce café
Pour les yeux d’un’ blonde
À la recherche d’un bel été
Et la ville se rallume
Et la ville se rallume
En toisant le petit jour
Doucement Brel se consume
Dans le gris de ce faubourg
musique Sébastien ERHEL, alias SEBARJO
paroles Bernard PICHARDIE
chanson déposée à la SACEM
extrait de mon livre « En Vrac »
15 ans
Je prends un dictionnaire, puis un deuxième, puis un troisième… Rien à faire !… Pas moyen de trouver le mot « lambulant ». L’orthographe n’est peut-être pas la bonne. Alors, j’essaie « lembulant », « lambulent », « lambullant »… RIEN !
Sur la pochette du vinyle, il n’y a pas les textes … Sniff sniff …
Et puis, plus tard… La découverte, je comprends enfin :
« J’avais juste vingt ans et je me déniaisais
Au bordel ambulant d’une armée en campagne
Au suivant, au suivant »…
À l’écoute, « Au bordel ambulant » se transforme en « Au bord des lambulants » !
Depuis, le grand Jacques ne m'a jamais quitté.
Je lis et relis ses textes, j’écoute et réécoute ses chansons… Je ne m’en lasse pas.
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9 octobre
plus de 35 ans après ton dernier cancer joué à guichets fermés
tu n’es pas mort
tu quichottes encore
et je me souviens …